Nous avions projeté, à mon départ en retraite de faire un voyage en Océanie/Pacifique.

L’Australie, la Nouvelle Calédonie, éventuellement les îles Fidji et Wallis et Futuna, éventuellement la Nouvelle Zélande, la Polynésie et finir par l’Argentine où nous avons des amis.

Un voyage de 3 à 6 mois en fonction du parcours choisi. Une bonne partie de ma prime de départ à la retraite aurait financé ce périple.
Malheureusement les contraintes familiales font que nous ne pouvions pas partir aussi longtemps.
Cela reste donc un vieux rêve qui se réalisera peut être un jour !

   

 

Le mercredi 20 mars matin, nous prenons la route pour Pondichery où nous nous installerons pour 4 jours/3nuits.  

Nous nous arrêtons pour visiter 2 temples de kumbakunam, Sri Airwadesvara et Sri Brihadiswara. Ce sont deux temples construits sous la dynastie Chola, le premier date du XIIème siècle et le second du XIème siècle. Ces deux temples offrent l’avantage d’être dans des endroits totalement serein, à l’abri du bruit et de la foule. Les deux temples sont consacrés à Shiva.

Comme toujours, pour visiter ces temples il faut enlever ses chaussures et il fait très chaud, le sol est brûlant mais pas de problème ce matin, nous avons prévus les chaussettes !  

  

  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

                                                                                                               Sur la route

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous arrivons à Pondichéry en fin d’après midi, le cœur de la ville ne ressemble en rien aux villes que nous avons traversées depuis le début de notre voyage. Le charme opère immédiatement, de jolies maisons colorées bordent les ruelles et noms de rues aux consonances familières « rue Saint Gilles », « rue de la Marine »…. Nous nous baladons dans la ville et sur le front de mer. 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous dinons à la villa Shanti, l’hôtel que nous avons réservé pour 3 nuits.

 

 Voici l’avis que nous avons posté sur Tripadvisor au sujet de la « Villa Shanti »

Le coup de cœur de notre périple en Inde du Sud. Un accueil et une disponibilité du personnel exceptionnels et de surcroit accueil en français. De grandes chambres très propres, une très bonne literie, très belle salle de bain.
Un chef cuisiner raffiné qui maîtrise parfaitement ses plats, c'est succulent.
Petit déjeuner à la française si on le souhaite avec des viennoiseries croustillantes.
On recommande vivement cet établissement et sans aucun doute si nous retournons à Pondichéry c'est à Shanti Villa que nous nous arrêterons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le 21 mars nous continuons d’explorer Pondichéry.

Pondichéry abrite de grandes églises telles que l'église Notre-Dame-Des-Anges ou l'église du Sacré-Cœur. Elles sont parfaitement entretenues

                                                                                              Notre-Dame-Des-Anges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                          L'église du Sacré-Cœur

  

   

                                      La cathédrale de l'immaculée Conception

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons par le temple de Manakula Vinayagar où l’éléphant, après une offrande, pose sa trompe sur votre tête.

  

    

 Nous nous rendons ensuite au marché Goubert, nous commençons par le marché aux poissons

 

  

 

Changement d’ambiance, changement d’odeur, des fruits, des légumes, des épices, des fleurs…..

  

  Nous partons vers les marchands de tissus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Nous prenons un apéritif dans notre chambre avant de déjeuner

 

  

 L’après-midi nous nous promenons dans Pondichéry et le soir Govinda vient nous chercher pour diner chez lui et faire connaissance avec sa famille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le Vendredi 22 mars matin, nous partons à 10 km au nord de Pondichéry pour visiter Auroville, ville idéale et universelle rêvée par Mirra Alfassa, « la Mère » citoyenne française et compagne spirituelle de Sri Aurobindo. Cette ville doit réunir des personnes de toutes nationalités, cultures et religions, cohabitant dans le partage et l’harmonie. Elle fut terminée à la fin des années 60. Au centre du territoire, se dresse le Matrimandir un énorme bâtiment sphérique, comme une boule de feu, dans une galaxie tournante. Ce n’est pas un temple, mais un lieu de méditation. Autour s’étend une immense forêt plantée de millions d’arbres, sillonnée par des chemins de terre. Cette cité utopique est supposée n’appartenir à personne en particulier, mais à l’ensemble de l’humanité.

 

Peu de bâtiments sont ouverts à la visite à l’exception du Matrimandir, le temple de la Mère, énorme sphère haute d’une trentaine de mètres, L’argent est banni mais on y trouve quand même des restaurants et autres boutiques réservés aux seuls visiteurs. En revanche, on ne voit que difficilement les maisons des Auroviliens : rarement grandes, elles sont souvent dissimulées à la vue par la végétation.

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Dans l’après-midi nous flânons dans Pondichéry et nous nous arrêtons chez Zuka, notre pose gourmande dans la ville.

 

                                               

 

  

 

 

Le samedi 23 mars nous prenons la route de Mahäbalipuram où nous passerons 2 nuits.

Départ de la villa Shanti   

   

 La route file à travers rizières, plantations d’arachide, forêts de filaos, villages animés mais aussi des marais salants.

              

  Mahäbalipuram était il y a près de 2000 ans, un port connu des marchands phéniciens, arabes et grecs. Au VIIème siècle la civilisation indienne s’exporta vers l’extrême Orient. Les Pallavas laissèrent un héritage étonnant de temples monolithiques uniques sculptés dans des blocs de granit. Les temples sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

De nombreux artisans de Mahäbalipuram se sont spécialisés dans la taille de la pierre. Cela va de la petite sculpture qui rentre dans la poche à des travaux plus grands que des hommes.

    

 Nous visitons l’ensemble de sanctuaires. Notamment les rathas (temples en forme de chars), les mandapas (sanctuaires rupestres), de gigantesques reliefs en plein air, comme la célèbre « Descente du Gange », et le temple du Rivage, aux milliers de sculptures à la gloire de Shiva.

 

   

    

    

              

   La boule de beurre de Krishna, c’est un gigantesque rocher qui repose sur une courte pente, il pèse environ 250 tonnes.

 

  

 Nous déjeunons au Moonraker restaurant (nous y avons également déjeuner le lendemain). Ci-dessous l’avis Tripadvisor :

 Produits de la mer frais

Restaurant agréable, très bon accueil, à l'écoute en respectant les choix de nos palais sensibles.
Présentation du poisson et des fruits de mer avant dégustation. Tous les produits sont frais et bien cuisiné, très copieux (peut-être en peu trop)
Nous recommandons le riz coco en accompagnement (ça change).
Epicé ou non vous vous régalerez pour un prix raisonnable. A ne pas manquer

    

   

 Après le déjeuner nous partons pour l’hôtel que nous avons réservé, le Radisson Blu Resort Temple Bay, ci-dessous l’avis Tripadvisor

 Grand hôtel - repos assuré

Un très grand complexe, accueil professionnel et courtois, des buggy pour vous mener à votre chambre. Piscine à débordement vue mer très agréable, dommage qu'il n'y ait pas plus de transats.

Nous avions un chalet vue mer, belle chambre propre et bonne literie, un seul bémol les chambres du RdC donnent sur un grillage, la vue mer est lointaine !
Grand buffet pour le petit déjeuner, du choix au restaurant le Wharf) pour les autres repas peut-être un peu cher pour l'Inde. En conclusion hôtel agréable.

Govinda nous dépose et repassera nous prendre le 25 mars pour nous véhiculer sur Chennai.

 

    

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous passons l’après-midi à la piscine

 

   

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Dimanche 24 mars au matin, nous nous baladons dans Mahabalipuram.

 Les pêcheurs au petit matin devant l’hôtel  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

   

 Nous déjeunons au Moonraker

 

    

 Nous passons à l'hôtel, nous discutons un bon quart d'heure avec des Canadien d'origine indienne.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Au petit matin vue de nos chambres

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lundi 25 mars, Govinda nous amène à Chennai où nous passerons notre dernière nuit avant le retour.    

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à l’hôtel « Crossway Parklane Airport Hôtel Chennai » en début d’après-midi.

Avis sur Tripadvisor - Hôtel étape

Juste une halte avant ou après un vol, très proche de l'aéroport.

Les chambres sont grandes, la literie est confortable, la salle de bain est propre.
Si vous souhaitez prendre un repas, il ne faut surtout pas être pressé, de même pour les formalités d'arrivée et de départ.
Des navettes gratuites pour l'aéroport, n'oubliez pas de la commander à l'avance.
En résumé : pratique avant ou après un vol.

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Pour le retour le mardi 26 mars, toujours vol avec Emirates et nous avons pu acheter (pour la première partie du vol), le jour même, des places en classe business pour une centaine d’euros par personne et pour la deuxième nous avions des places sortie de secours donc impeccable pour les jambes.

 

   

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

   Ce voyage fut un vrai régal, nous avons partagé de très bons moments avec Govinda que nous étions heureux de retrouver. Nous avons apprécié la nature du Kérala et les temples du Tamil Nadu.

 

 

 

Le lundi 6 mars, en route vers Chiang Mai

 

Nous faisons un premier arrêt au temple bleu le Rong sear tean temple, un temple récent, un temple hors du commun, magnifique.

  

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Nous nous arrêtons ensuite à l’immanquable temple temple banc le Wat Rong Khun, une architecture spectaculaire, le blanc représente la pureté du Bouddhisme. Les symboles religieux et traditionnels se mélangent à des sculptures fantastiques.    

  

   

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

   

 Le chauffeur nous propose un arrêt aux sources chaudes, le bain de pieds est agréable (brûlant au début !), c’est amusant de voir les œufs cuire dans cette eau brûlante par contre l’odeur de soufre, d’œufs pourris est moins agréable !

 

   

     

      

     

  Après le déjeuner nous nous rendons directement à la Maison d’hôte de Chiang Mai, nous y resterons 4 nuits.

Tanita House est un ensemble unique de charmantes petites maisons en bois de teck ancien, le long de la rivière Ping. Notre avis sur Tripadvisor ci-dessous

"Un bel endroit atypique, les chambres ont beaucoup de charme et son confortables, bonne literie, elle se trouve dans un petit jardin agréable. Accueil très discret. Le plus est que vous avez des bouteilles d'eau à votre disposition ainsi que du thé et du café.
Par contre l'endroit peut être bruyant, nous entendons les avions par moment et sans doute que nous n'avons pas eu de chance mais nos nuits ont été perturbées par des aboiements de chiens."

    

     

   Le soir nous dinons dans un restaurant/boutique/élevage de chats, très atypique, le Régina garden, décoration vintage. Le repas est servi dans un petit jardinet en bord de rivière, les plats sont corrects et peu cher, c’est surtout l’endroit qui vaut le détour.

 

     

   Le mardi 7 mars, en route pour le Doi Suthep

La montagne très fréquentée du Doi Suthep fait partie du parc national de Doi-Suthep-Doi Pui. Son sommet (1601 m) abrite le Wat Phra That Doi Suthep, l’un des sanctuaires bouddhistes les plus vénérés de Thailande du Nord.

Le temple est magnifique, pour moi un des plus beau de Thailande. Il possède un modèle du Bouddha d’émeraude. Pour rejoindre le Doi Suthep, il faut gravir un peu plus de 300 marches.

                      

     

    

 

   Ensuite nous visitons les temples de la vieille de Chiang Mai dont  le Wat Phra Singh, le Wat Chedi Luang …….

    

       

 Après le déjeuner nous partons vers les villages des artisans de Bonsang (la soie, les ombrelles, les éventails, peinture textile….).

 

    

      

  Le soir nous dinons au Sam Sean Villa un restaurant en bord de rivière.

 Le mercredi 8 mars, nous commençons notre journée par une ferme des Orchidées, puis nous allons dans un camp d’éléphants pour faire une balade à dos d’éléphant. Bon les éléphants n’étaient pas enchainés, il semblerait que les camps soient contrôlés mais franchement depuis j’ai vu beaucoup de reportages sur l’exploitation des éléphants et je pense que je ne retournerai plus dans ce genre de camps.

 

  

      

    

  

    

    

  

  Au retour, nous faisons quelques emplettes.

          

  Le jeudi 9 mars, nous filons vers le parc national de Doi Inthanon, le point culminant est à 2965 mètres. Aller en Thaïlande pour avoir au petit matin 12 degrés au sommet, il faut le faire ! Mais cela en vaut la peine, c’est un très beau site. Un peu plus bas, on trouve 2 pagodes royales, Phra Mahathat Naphamethanidam et Phra Mahathat Naphaphonphamisri, les jardins et les vues panoramiques y sont magnifiques. On trouve également de belles cascades.

  

     

     

    

     

      

   

    

   

      

  Nous dinons sur Chiang Mai en bord de rivière

 

     

  

 Le Vendredi 10 mars, nous disons au revoir à notre chauffeur et nous prenons un vol Air Asia à 13h10 pour Krabi puis nous prenons un Ferry pour Koh lanta. Nous avons loué une villa « kulraya villa » pour 7 nuits.   

        

  Quoi dire de la villa sinon que c’est un gros coup de cœur, nous nous sommes fait plaisir ! La villa est située sur la côte ouest, en bordure de forêt. Elle a une vue à 180 degrés sur la mer d’Andaman. Elle peut accueillir 5 personnes avec 2 chambres, 2 salles de bains, un salon et un coin cuisine. On bénéficie également d’une piscine privée et d’une grande terrasse. La villa est magnifiquement conçue et meublée.

https://kulraya.com/

 

https://bit.ly/3fEkZF4

 

Ci-dessous notre avis sur Tripadvisor 

« Endroit Idyllique

Une villa avec de grands espaces, très bien aménagés. Un accueil et une propreté irréprochable grâce à un personnel qualifié, d'une grande gentillesse et d'une grande discrétion.
Nous avons pris tous nos dîners à la villa, très bon rapport qualité prix.
Les transferts organisés par Luk et Ian étaient parfaits.
Si vous n'avez pas de véhicule, vous pouvez prendre un taxi qui vous amènera en ville pour 200 baths aller/retour.
Merci Luk et Ian pour cet endroit merveilleux, c'est un grand et beau projet abouti.

Nous n'avons qu'une envie REVENIR »     

   

   

    

                                                                  La villa

    

 

 La vie à villa

     

 

  Le samedi 11 mars, après un peu de détente dans la piscine,  nous faisons un peu de shoping puis nous nous baladons en bord de mer. Ensuite, nous prenons un taxi pour aller sur la plage de Long Beach ou nous déjeunons. Au retour toujours repos au bord de la piscine.

 

      

       

       

      

   

 Le dimanche 12 mars, balade en fin de matinée et déjeuner au coco restaurant, c’était excellent nous en avons fait notre cantine du midi quand nous restions sur Sala Dan.

 

      

   

     

   Le lundi 13 mars nous commandons un taxi pour la journée.

Nous faisons le tour de l’ile. Un premier arrêt nous amène dans la mangrove où nous prenons un bateau. 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

     

      

 Nous déjeunons dans le vieux Koh Lanta au « Fresh restaurant ».

 

  

  Ensuite nous filons vers le parc national « Mu Koh Lanta national park »

 

  Nous pensions nous engager dans une randonnée facile, mais elle fut pleine d’obstacles et il faisait très très chaud !!! Nous n'avons pas regretté car la vue était superbe.

 

   

     

   

     

      

       

                

 

   

 

 Du 14 au 16 mars, nous adoptons un rythme farniente, nous faisons de petites balades, nous prenons les déjeuners au « Coco restaurant » et les diners à la villa, le reste du temps c’est repos au bord de la piscine.

  En balade

  

   Au Coco Restaurant

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

     Détente

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 Les singes surveillent la villa de près, quand on part, il faut tout rentrer et ne pas laisser de fenêtres ouvertes !

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Le 17 mars c’est le jour du retour, vol Qatar Airways, Krabi/Paris avec escale à Doha.

Ce fut encore une fois, un très beau voyage, nous devons tout particulièrement remercier :

•  Jean Pierre de Bangkok qui nous a accueilli avec son dynamisme habituel 

 

•  Notre chauffeur Chan qui nous a accompagné pendant 8 jours dans la région de Chaing Mai/Chiang Rai

 

•  Ian, Luc et le personnel de Kulraya villa qui ont été attentifs à nos demandes et nous ont chouchoutés 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Bienvenu au pays de la Teranga ! ». Tous les toubabs (touristes européens) entendent cette phrase en arrivant au Sénégal. En wolof, Teranga vient de "teer/teerul" qui signifie accueillir. Elle désigne les valeurs d’hospitalité, de partage et de solidarité des Sénégalais. Ce terme, fièrement revendiqué, rappelle que le Sénégal a toujours été un lieu de brassage des peuples et des cultures.

La Teranga est un état d’esprit, un trésor culturel partagé malgré les différences ethniques (wolofs, sérères, toucouleurs, diolas...) et religieuses (islam, christianisme, animisme). Elle exprime la volonté de vivre ensemble de ce peuple hétérogène et de ses différentes communautés . Cette valeur est transmise très tôt aux enfants, notamment à travers les contes.

La Teranga, c’est l’accueil de l’autre, le fait de le saluer, de lui proposer de partager un thieboudiene ou un poulet yassa, ou de boire l’ataya (le thé à la menthe sénégalais). Les Sénégalais accordent une haute importance au relationnel, souvent devant le matériel, et ils aiment faire découvrir leurs cultures et leurs traditions aux étrangers.

Même si c’est un peu la pagaille, c’est sympa. Le Sénégalais peut être un peu hâbleur et roublard mais c’est le jeu, il faut laisser nos repères d’européens, se fondre dans l'ambiance.              

Au Sénégal il fait toujours beau, hormis une courte saison des pluies pendant laquelle la nature est magnifique.

C’est un pays coloré, la mer, le ciel, les fleurs, les baobab, les boubous, les pirogues, les charrettes……       

Et surtout c’est vivant et plein d’odeurs, le spectacle est dehors.

 La capitale du pays est Dakar, sa superficie fait 196 722 km²  et la population en 2020 était de 16,74 millions.

 

Le Sénégal a opté pour le français comme langue officielle. En 1971, un décret présidentiel reconnaissait six langues avec le statut de « langues nationales » : le wolof, le sereer, le pulaar, le joola, le malinké et le soninké. 

 

 La monnaie du pays est le  Franc CFA.  1000 CFA = environ 1,50 EUR

 Passeport valable au moins 6 mois après le retour pour les français, pas de Visa.

Dans les villes la plupart des hébergements propose internet.
Néanmoins vous avez la possibilité d’acheter une carte SIM Orange, Tigo ou Expresso dans le hall des arrivées de l’aéroport, juste avant la sortie. L’indicatif téléphonique du Sénégal est le +221.

 
Décalage horaire -2h en été et -1h en hiver.

 Il est recommandé de vérifier avant le départ s’il existe de nouvelles dispositions concernant les formalités sanitaires notamment en ce qui concerne le covid et le traitement anti paludéen (voir avec votre médecin) si le médecin vous prescrit des antipaludéuns, nous vous conseillons de demander de la Doxicicline qui est un antibiotique remboursé, nous en avons pris lors de voyages précédents, l’antipalu classique est très cher, pas remboursé et peut donner des effets indésirables. Pour notre part en saison sèche nous ne prenons plus de traitement antipalu. Prévoir tout de même un anti moustique zones tropicales. 

 Emporter une petite trousse dans laquelle il y aura bien sûr de l’Imodium et de l’Ercéfuryl en cas de turista, et vos médicaments habituels.

L'eau du robinet est bannie au Sénégal, Ne boire que des boissons bouchées (eau, coca, soda….) ou bouillies (café, thé..)

Et  évidemment se protéger du soleil

Pour tous renseignements concernant un voyage, que ce soit au Sénégal ou ailleurs, vous pouvez consulter le site diplomatie.gouv, vous y trouverez les conditions sanitaires et de sécurité du moment.

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

 

Un petit récapitulatif des logements où nous avons séjournés au Sénégal.

 

HÔTEL FILAOS à Saly 

Nous sommes fidèles à l’hôtel Filaos de Saly, nous y allons depuis 1998.
Cet hôtel est passé par différents Tours Opérateurs, nous avons commencé avec Nouvelles Frontières puis par la suite nous sommes devenus clients indépendants. Aujourd’hui nous réservons directement nos chambres par l’hôtel. L’hôtel est en bord de mer, comprend 92 chambres et 18 duplex climatisés, il met à disposition un restaurant, un bar, une boutique, une piscine et possibilité de change à la réception. Vous pouvez opter pour du all inclusive,  de la demi-pension ou en petit déjeuner.

Vous pouvez réserver soit par un tour opérateur, soit par booking, soit en s’adressant directement à l’hôtel.
on retrouve fréquemment l’hôtel sous le nom : Le Saly Hôtel et Hôtel club Filaos car les deux hôtels sont jumelés et vous pouvez bénéficier des prestations des deux hôtels.

On peut également regarder les offres du moment sur tripadvisor.
https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g488113-d8069531-Reviews-Le_Saly_Hotel_Hotel_Club_Filaos-Mbour_La_Petite_Cote_Thies_Region.html

Pour réserver par email : filaos.calaos@gmail.com
Pour réserver par téléphone : +221 33 957 11 80

Pour nous, c’est un hôtel incontournable quand on se rend sur la petite côte. Nous y avons nos habitudes, le personnel est adorable, les chambres sont propres et confortables, les repas sont tous en buffet, il y en a donc pour tous les goûts.

                                                                                                                                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 HÔTEL HIBISCUS à Cap Skiring   

 En Casamance (en 2006) nous avions logé à l’hôtel hibiscus à Cap Skiring sur la plage de Cabrousse. Un hôtel de 65 chambres en bord de mer. A disposition 2 restaurants et une piscine. Les réservations se font directement auprès de l’hôtel.
https://www.hibiscus-hotel.fr/#accueil

On peut également regarder les offres du moments sur Tripadvisor.
https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g480237-d6220467-Reviews-Hotel_Hibiscus-Cap_Skiring_Ziguinchor_Region_Casamance.html

 

 C’est un hôtel que nous avions apprécié.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et oui à l'époque des zébus passaient sur
 la plage !

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HÔTEL CHEVALIER DE BOUFFLERS à Gorée  

 

Nous avons dormi 2 nuits sur l’Ile de Gorée (en 2007) à l’hôtel Chevalier de Boufflers. A l’époque l’hôtel était tout juste propre, la salle de bain plus qu’à revoir. A priori aujourd’hui cela ne s’est pas amélioré ! donc à éviter.
Dommage car l’hôtel est dans un cadre sympa. Par contre vous pouvez y manger, la terrasse donne sur la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 HÔTEL OCEANIC à Dakar  

Toujours en 2007, nous avons passé 2 nuits à l’hôtel Océanic à Dakar. Un petit havre de paix dans cette grande ville. Petit déjeuner et repas dans un patio agréable où l’on peut déguster de très bons plats sénégalais.  Les chambres sont simples mais propres. Un bon rapport qualité/prix.
Pour réserver directement par l’hôtel
https://hotel-oceanicdakar.com/
ou en regardant les offres sur tripadvisor
https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g293831-d479636-Reviews-Hotel_Oceanic-Dakar_Dakar_Region.html 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAMPEMENT LE CORMORAN à NDangane  

Nous sommes restés 5 nuits dans ce campement. Il propose des cases de 2 ou 3 personnes, un restaurant et une piscine. Les cases sont dans un petit jardin sympathique, elles sont simples et propres, à priori elles ont été restaurées depuis notre venue. Le campement est bien noté sur tripadvisor.

Nous y avons passé un séjour agréable, dans une bonne ambiance. La cuisine proposée est correcte.

Pour réserver soit regarder les offres du moment sur tripadvisor
https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g1439769-d4238814-Reviews-Le_Cormoran-Ndangane_Fatick_Region.html#/media/4238814/228610358:p/?albumid=101&type=0&category=101
soit réserver directement au campement :
le.cormoran@yahoo.fr

Si l’occasion se présentait, nous n’hésiterions pas à y retourner.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les chambres Avant/Après rénovation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LE RANCH BANGO à Saint Louis  

 

Nous n’avons malheureusement plus de photos de notre voyage sur Saint Louis, notre carte mémoire a été détériorée.
Nous mettons tout de même notre avis et les photos d’aujourd’hui.
Nous avons adoré cet endroit paisible, loin du tumulte de la ville de Saint Louis. Un havre de paix ! Chambres propres, qui ont été rénovés depuis notre venue et une très bonne restauration. Le patron vous explique ce qu’il faut visiter et au besoin vous l’organise.
Pour réserver soit directement sur le site du ranch
https://www.ranchbango.com/ 

Soit regarder les offres du moments sur Tripadvisor
https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g304072-d1456868-Reviews-Ranch_de_Bango-Saint_Louis_Saint_Louis_Region.html

  

  

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le secteur de la pêche joue un rôle important dans l’économie du Sénégal.

Pays ouvert sur l’océan, le Sénégal dispose, d’un littoral de 718 km de côtes réputées parmi les plus poissonneuses du monde. Par ailleurs, le pays recèle un réseau hydrographique dense :

le fleuve Sénégal (1700 km), avec cinq principaux affluents

le fleuve Gambie long 1150 km dont 477 km en territoire sénégalais

le fleuve Casamance (350 km)

le fleuve Siné Saloum (130 Km)

La pêche continue de jouer un rôle capital dans l’alimentation des populations avec une contribution moyenne de près de 70% aux apports nutritionnels en protéines d’origine animale.

La zone maritime sénégalaise se caractérise par une grande diversité biologique.

C'est la diversité des milieux aquatiques sénégalais qui fait la diversité des espèces de poissons : les eaux froides de la Grande Côte, les fonds rocheux volcaniques de la presqu'île du Cap Vert, les eaux chaudes de Casamance, les bolongs du Sine-Saloum, etc... Vous verrez des requins, carangues, coryphènes, carpes rouges, marlins, espadons, truites de mer, thons, bars, barracudas, mérous, capitaines, etc.

Trois types de pêche sont proposés aux pêcheurs sportifs venant du monde entier : la pêche en mer, la pêche en mangrove et la pêche en rivière

Les professionnels de la pêche sont des artistes de la pirogue ! 

A Dakar, sur la Petite Côte et dans une moindre mesure à Saint-Louis, dans le Sine-Saloum et en Casamance, c'est principalement pour le " gros " et le " demi-gros " que l’on va pêcher en mer au Sénégal. 

Mais depuis quelques années, le butin des pêcheurs se fait de plus en plus maigre. En cause, la surpêche industrielle pratiquée par les gros chalutiers étrangers à quelques kilomètres des côtes.

 

 L’arrivée des pêcheurs et vente du poisson à MBour

  

  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

 

      

 

Nous allons montrer ci-dessous des pêches mémorables. Jean-Noël allait pêcher avec Cheick en pirogue, il amenait des amis au gré des envies de chacun.

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

  carpe rouge et daurade coryphène

 

  

    

  

Des barracudas

  

  

     

 Le clou du clou un espadon

  

   

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous, en Casamance

                     

 Ci dessous dans le Sine Saloum

          

 

 

 Bien évidemment à chaque retour de pêche le poisson était donné à la population, nous en avons garder tout de même quelques uns pour les déguster

                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’île de Gorée est une petite île entièrement piétonne de 28ha située au large de Dakar, à 3,5 km de la capitale sénégalaise.  

L’île fait partie des sites classés par l’UNESCO dans le patrimoine mondial de l’humanité. Tour à tour portugaise, hollandaise et française, l’île devient dès le dix-septième siècle l’un des principaux bastions de la traite négrière. La visite incontournable de Gorée est la maison des esclaves. C’est l’endroit où étaient rassemblés, triés et enfermés  les esclaves en attendant un embarquement vers l’Amérique. C’est une visite émouvante qui ne laisse personne indifférent. Gorée est aujourd’hui un lieu très agréable, un peu hors du temps où il fait bon flâner.

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les visites dans le Sine Saloum et dans des villages de brousse, se font en empruntant des pistes de  latérite qui sont les plus belles du pays avec ses baobabs et ses rôniers géants, véhicule 4x4 recommandé.

   

 

 Dans les villages de brousse on va à la rencontre des peuples locaux, pour découvrir leurs cultures, leurs maisons et leurs coutumes

Ce sont principalement des villages sérères (cultivateurs) et peulh (nomade éleveur de bétail).

 

 Le Siné Saloum est une région naturelle qui se trouve au Nord de la Gambie et au sud de la Petite-Côte au Sénégal. Sa superficie est de 180 000 hectares et se compose d’environ 200 îlots de mangroves. Cette région est une réserve mondialement connue pour la richesse de sa biosphère qui recense plus de 250 espèces d’oiseaux , pélicans, hérons, martins pêcheurs, flamants roses, aigrettes, sternes royales, sarcelles, goélands railleurs et bien plus encore. La ballade dans les bolong se fait en pirogue (environ 2 heures).

Ce delta est formé par la confluence de deux fleuves, le Sine et le Saloum. C’est également un bras de mer qui laisse entrer l’eau salée de plus en plus profondément dans les terres car le débit des deux fleuves est assez lent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une bonne nuit, le vendredi 16 juin, nous partons avec notre chauffeur Adi pour une journée à travers le désert de Judée, puis le long de la côte de la mer Morte jusqu’à Massada.

Nous nous arrêtons dans un petit supermarché palestinien pour acheter de l’eau et du pain pour notre petit déjeuner du pain pita et du pain rond au sésame. Nous achetons également des navets roses pour gouter (navet betterave et vinaigre), bon pour moi ce n’était pas un essai concluant.  

   

Nous nous arrêtons brièvement au panneau « niveau de la mer », nous admirons la vue.

    

 

Puis nous nous dirigeons vers Qumran.

Qumran se situe dans la partie nord du désert de Judée et au sud de la ville de Jéricho. Cette dernière est considérée comme étant la plus vieille ville au monde. Les grottes de Qumran se trouvent face à la mer Morte. Qumran est la ville des manuscrits de la mer morte, là où la secte des Esséniens vécurent et étudièrent pendant deux siècles de la fin de la période Hasmonéenne (fin du IIème siècle av. JC) à la grande révolte contre les Romains (66-70).

En 1947 un berger bédouin à la recherche d’une chèvre égarée pénétra dans une grotte où se trouvaient sept manuscrits.

C’est seulement après cette découverte que des fouilles furent entreprises.

Elles commencèrent en 1951, se poursuivirent jusqu’en 1956 et permirent d’affirmer que Qumran fut vraiment le centre des Esséniens. Les fouilles révélèrent que la ville fut construite de façon à satisfaire tous les besoins des Esséniens. C’était une communauté d’ascètes qui respectait strictement la pureté et les bains rituels (immersion). Dans la ville il y avait des salles de réunions, un réfectoire central où se prenaient les repas de cérémonie, une cuisine, des magasins, des mikvés (bains rituels), une buanderie, une tour de garde, des ateliers de poterie et une écurie.

 

Une importance particulière est à donner aux tables « écritoires » et aux encriers qui furent trouvés dans le scriptorium. Il semble que les scribes de la secte écrivirent la plupart des manuscrits qui furent cachés dans les grottes aux alentours. En regardant les falaises, on peut voir les entrées de nombreuses grottes dont certaines renfermaient les manuscrits. Du fait de leur accès difficile, certaines grottes furent utilisées comme bibliothèque par les Esséniens en période de danger.

   

   

     

 

Sur le site de Qumran on trouve une hanoukkia (en hébreu) c’est un chandelier à neuf branches dont une branche particulière est appelée shamash. Ce chandelier est utilisé par les Juifs lors de la célébration de Hanoucca, la fête des lumières, qui commémore la victoire des premiers Hasmonéens sur les légions syriennes séleucides.

 Route pour Ein Gedi, qui est une oasis et une ancienne ville au bord de la mer morte. Il est fait référence à cette oasis à quatre reprises dans la bible. C’est aujourd’hui un parc national de 25 km².  

 

    

   

    

  Une petite collation bien méritée

 

    

 Massada

Cet impressionnant complexe palatial comprend plusieurs palais et des fortifications antiques perchés sur un socle de calcaire, au sommet d’une montagne isolée du désert de Judée. L'ancienne forteresse de Massada est perchée sur une falaise au-dessus d'un paysage quasi-lunaire.
Le complexe palatial de Massada a été construit sous le roi Hérode Iᵉʳ le Grand, qui a régné de 37 av. J.-C. à 29 av. J.-C. Pour se rendre au sommet, on peut emprunter un « sentier du serpent, dont l’ascension dure une heure ou un téléphérique. Devinez ce que l’on a fait ? (vous pouvez répondre  dans la partie commentaire de cet article).

      

                 

      

  Ensuite nous nous sommes rendus au bord de la mer morte. On a eu chaud, très chaud. La mer morte est située à environ 405 mètres en dessous du niveau de la mer, ce qui en fait l’endroit le plus bas de la planète. En raison de sa forte teneur en sel (environ 25% de plus que la mer en moyenne), aucune vie n’y existe. La baisse de son niveau d’eau due au climat chaud et la diminution de l’eau venant du Jourdain (car Israël utilise la mer de Galilée comme réservoir) a fait diminuer sa longueur de 76 km au début du 20ème siècle à moins de 50 km aujourd’hui. Elle fait 3 à 15 km de large.

 

   

   

 

Le soir nous dinons au restaurant Al Mihbash qui est connu pour son atmosphère typiquement orientale. Des plats palestiniens typiques sont servis, mais aussi des pizzas et des pâtes. Tous les vendredi soirs, il y a de la musique live, jouant de l’authentique « oud ». Nablus Rd 19, Jerusalem – Tél +972 2-628-9185 

  

  

     

 

 

Le samedi 17 juin destination Bethléem et Jéricho. Cette fois ci Abu nous accompagne car il tient à nous amener dans un camp de réfugiés.

La ville de Bethléem se situe à environ 10 km au sud de Jérusalem et compte une population de près de 30000 personnes. A proximité, Beit Jala et Beit Sahour ajoutent 25000 personnes supplémentaires et, en tenant compte de l’ensemble du gouvernorat, la population passe à environ 178000. Bethléem a été une ville importante  pour les trois religions monothéistes à travers l’histoire. Selon la tradition chrétienne, Bethléem est le lieu de naissance de jésus. Bethléem est sous l’autorité palestinienne.

La région de Bethléem abrite également 3 camps de réfugiés (camps de Dheisheh, Aida et Beit Jibrin.

 En se rendant à Bethléem, on rencontre un des éléments les plus visibles de la tension de cette région : le mur de la séparation. Sur les 712 km de mur prévus pour séparer Israël de la Cisjordanie, près des deux tiers ont été construits. Barrière, clôture de sécurité, mur de séparation ou d’apartheid autant d’appellations qui diffèrent selon le côté où l’on se trouve.

 En arrivant à Bethléem on ne peut pas louper le mur et ses graffitis. Plusieurs images et slogans ont été peints pour montrer l’espoir qu’un jour ce mur sera détruit. Parmi ces images on retrouve celles de Banksy, un célèbre graffeur britannique.

  

   

  Abu nous mène au camp de réfugiés de Aida et Beit jibrin. En entrant on voit une immense clé sur laquelle les mots « NOT FOR SALE » (pas à vendre) sont inscrits.

 

 

                                           

 La Clé du Retour est une structure plus grande que nature qui se trouve à l'entrée du camp d'Aida. Posée au sommet d'une structure censée ressembler à un ancien cadenas, la clef est un symbole de l'espoir tenace des réfugiés palestiniens de retourner un jour dans leurs terres d'origine.

                  

        

  Nous sommes allés dans une boutique de bijoux et d’art faits à la main à partir de cartouches de gaz lacrymogène et de bois d'olivier de Bethléem.

Il n’y a pas de tentes dans ce camp de réfugiés, ce sont des bâtiments de parpaing, cependant la précarité existe toujours. Un office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le proche orient aide ce camp (aide humanitaire, santé et éducation).

Cette visite ne laisse pas indifférent et montre qu’il n’y a pas que des paysages magnifiques et la visite de lieux saints dans ce pays.

 Différentes cartes d’identité

 Sur 471800 Palestiniens de Jérusalem Est moins de 10% possèdent la nationalité israélienne, les autres ont une carte d’identité bleue qui leur octroie le statut de  résident permanent de Jérusalem mais pas de nationalité, ni de droit de vote, hormis aux élections municipales. Et puisqu’ils ne dépendent pas de l’Autorité palestinienne, ils sont dans les faits apatrides. Les Jérusalémites ont accès aux 2 côtés du mur et bénéficient d’une plus grande liberté de mouvement. Ils peuvent voyager dans tout le pays et même à l’étranger grâce à ce document de voyage israélien (qui n’est pas un passeport). Mais pour ne pas perdre ce sésame, il y a un prix à payer : celui de devoir prouver, lors du renouvellement de la carte (environ tous les 3 ans) habiter en permanence à Jérusalem. Or, dans la ville sainte, les permis de construire sont rarement accordés aux Palestiniens (ce qui débouche parfois sur la démolition de maisons palestiniennes érigées sans permis) et les loyers sont exorbitants.

Plus  de 5 millions de Palestiniens de Cisjordanie ont une carte d’identité verte. Ils sont interdits d’entrée sur le territoire israélien, à l’exception de ceux qui possèdent un permis. De 1 jour à 1 mois le permis est obtenu si l’on travaille pour une organisation à Jérusalem ou si l’on est employé régulièrement pour une société israélienne. Inutile de dire que ce permis ne s’obtient pas facilement. Pour sortir de Cisjordanie les Palestiniens à la carte d’identité verte doivent rejoindre l’aéroport d’Aman en Jordanie via le Pont d’Allenby qui est contrôlé par les Israéliens.

Quant aux palestiniens de Gaza, ils ont peu de chances de sortir de la bande depuis le blocus.

Les israéliens arabes ou juifs ont une carte d’identité israélienne ainsi qu’un passeport.

  Nous visitons ensuite l’église de la nativité puis la grotte du lait.

La basilique de la nativité est construite au-dessus de la grotte où Jésus serait né. Le sanctuaire original a été construit en 323 après JC tandis que l’église actuelle a été construite en 530 après JC par l’empereur Justinien et plus tard améliorée par les croisés. L’église a la forme d’une croix et contient les 3 couvents des arméniens, des franciscains et des grecs.

La grotte du lait, la tradition veut que Marie y séjourna peu de temps avec Jésus-Christ alors qu’ils se cachaient des soldats d’Hérode. Quelques gouttes de son lait tombèrent, blanchissant la roche. La roche blanche comme le lait est célèbre pour ses pouvoirs de guérison.

    

  

       

 Nous roulons vers Jéricho

 

    

 Nous nous arrêtons pour voir le monastère Saint Georges et le Wadi Qelt. Nous avons très chaud, il fait plus de 44 degrés.

Le monastère grec orthodoxe construit au XIXème siècle creusé dans la roche du Wadi Qelt, qui est une faille naturelle dans les collines avec de hautes parois rocheuses abruptes s’étendant sur 45 km entre Jérusalem et Jéricho.

                                                  

  Vue sur Jéricho

 

  

Le mont de la tentation (jabal Quruntul) s’élève à environ 350 mètres à l’Ouest de Jéricho et surplombe l’oasis de Jéricho et la vallée du Jourdain. Ici, après son baptême dans le Jourdain, Jésus a été conduit dans le désert par le Saint Esprit pour être tenté par le diable et a passé 40 jours et nuits à jeûner et à méditer pendant la tentation de Satan. 

   

 Avant de rentrer nous nous arrêtons au palais d’Hisham, ce sont de vastes vestiges d’un palais d’hiver. On pensait qu’il avait été construit par le calife omeyyade Hisham bin Abdul Malek (724-743 après JC), mais plus tard il a été attribué à son neveu et successeur Al-Walid bin Yazid (743-744) car sa décoration peu orthodoxe est incompatible avec le caractère austère et juste de Hisham. Le palais est un complexe de bâtiments, de bains, de mosquées et de cours à colonnades. Ses mosaïques et ses ornements en stuc sont de beaux exemples de l’art et de l’architecture islamiques primitifs. Les sols en mosaïque des thermes et l’arbre de vie de la chambre d’amis en sont l’attraction majeure.